#36 - Karel Appel - MAM *** - LesBenSeBaladent - Avis Pièces de Théâtre, Expositions, Balades...

#36 - Karel Appel - MAM ***

	HISTOIRE ?
	À partir d’une donation exceptionnelle de vingt-et-une peintures et sculptures de la Karel Appel Foundation d’Amsterdam, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente une exposition retraçant l’ensemble de la carrière de l’artiste, des années CoBrA à sa mort en 2006. Karel Appel, artiste néerlandais cosmopolite, est connu pour avoir été l'un des membres fondateurs du groupe CoBrA, créé à Paris en 1948 (et dissout en 1951). Ce groupe européen, composé d’artistes tels que Asger Jorn ou Pierre Alechinsky, se propose de dépasser les académismes de l’époque, comme l’art abstrait, considéré alors comme trop rigide et rationnel. Ces artistes prônent un art spontané et expérimental, incluant un ensemble de pratiques inspirées du primitivisme. Ils s’intéressent particulièrement aux dessins d’enfants et à l’art des fous avec une ambition internationale, fidèles aux principes des avant-gardes.
	AVIS DES BENS?
	Karel Appel, l'art est une fête ! Au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris L'exposition retrace les 60 ans de carrière de l'artiste par ordre chronologique pour une meilleure compréhension de son évolution artistique. Membre fondateur du mouvement CoBrA (1948-1951), qui "laisse la pensée s'exprimer spontanément ", il peint des thèmes animaliers et enfantins qui se rapprochent des graffitis ou des "grabouillages" (dixit Babyben). Il change de style et peint des nus et des ...paysages archaïques (1959-1969) avant de revenir au primitivisme dans les années 80. La vidéo de 6 minutes montre bien l'état d'esprit de l'artiste en 1960 "Je peins comme un barbare dans une époque barbare". Il y montre sa nervosité et sa colère que l'on retrouve dans de nombreuses œuvres. Il prône un Art spontané, naïf, presque primitif avec des peintures très épaisses, des couleurs à profusion, des sculptures faites à partir de troncs d'arbres, de plastiques, de papier mâché,... La salle des sculptures sur le thème du cirque est surprenante tellement elle est différente: les sculptures sont gaies et plutôt réalistes et reconnaissables. Bien qu'il ait passé la plus grande partie de sa vie en France, les musées français l'ont peu exposé jusqu'à l'intérêt porté par le MAM. Sa vie d'artiste, les raisons de ces changements de styles et l'interprétation des œuvres restent encore difficiles à comprendre. Cette exposition haute en couleur a permis à Babyben de s'y intéresser. Quand à LadyBen, elle a profité d'autant plus de l'exposition que l'atelier incluait une visite guidée d'1 heure très enrichissante.