#40 - Camille Pissarro, le premier des impressionnistes - Musée Marmottan Monet ***
HISTOIRE ? |
Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né à Charlotte-Amélie, sur l'île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises — aujourd'hui Îles Vierges des États-Unis —, le et mort à Paris le , est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois. Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte Aux côtés d’archives familiales, une centaine de tableaux, dessins et gravures, aussi spectaculaires que peu connus, créés à Éragny-sur-Epte entre 1884 et 1903 et provenant des plus grandes collections muséales et particulières du monde entier, illustrent la période la moins étudiée de la carrière de l’artiste. Celui-ci s’installe dans le village d’Eragny en 1884 dans une belle maison dont il devient propriétaire grâce à un prêt octroyé par Claude Monet et où il reste toute sa vie. Au cœur d’un véritable bouillonnement artistique et intellectuel, Pissarro met en œuvre ses convictions politiques dans sa peinture comme dans son mode de vie. Les deux grands spécialistes de l’artiste, Richard Brettell et Joachim Pissarro, sont réunis pour assurer le commissariat de cette ambitieuse exposition. |
AVIS DES BENS? |
Cette deuxième exposition sur Pissarro retrace son œuvre de sa jeunesse dans les Antilles Danoises, sa vie à Louveciennes et Pontoise jusqu'à ses séries urbaines de Paris, Le Havre et Rouen. Pissaro arrive à nous faire rentrer dans ses tableaux, nous donne l'envie d'être avec les personnages et parfois l'impression que les personnages, animaux ou l'eau vont se mettre en mouvement. Le musée est très beau, l'espace bien agencé; cela nous permet de vraiment prendre du recul sur les œuvres. En revanche la couleur très vive de certains murs peut être dérangeante et me met pas en valeur tous les tableaux. Il est aussi dommage de ne pas pouvoir prendre de photo (les photos de l'article sont tirées d'Internet mais correspondent bien aux tableaux présentés dans l'exposition). Les 2 expositions parisiennes nous ont permis de découvrir un impressionniste moins connu que d'autres et pourtant de grand talent. J'aurai une petite préférence pour celle du Musée du Luxembourg. |
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